Au milieu des années 40 : « Moteurs de calcul » utilisant des relais mécaniques (temps de cycles en secondes) remplacés ensuite par des tubes à vide ce qui donne des machines énormes que l'on programmait en basculant des interrupteurs.
⇒ Ni langage ni système d'exploitation.
1950 : Première amélioration : les cartes perforées = « écriture de programmes »
Les ordinateurs deviennent suffisamment fiables pour être produits et vendus
⇒ Séparation entre constructeurs, opérateurs et programmeurs.
Les machines devaient être installées dans des locaux climatisés, programmées en FORTRAN ou en assembleur via des cartes perforées que les programmeurs remettaient aux opérateurs. Les opérateurs chargeaient les programmes dans l'ordinateur avec le compilateur si nécessaire. Les résultats étaient imprimés puis remis aux programmeurs.
⇒ Ces manipulations engendraient des pertes de temps trop coûteuses vu l'importance de l'investissement
Traitement par lots :
Une machine Une machine moins onéreuse (IBM 1401) lisait les cartes (a) pour en recopier le code sur une bande magnétique (b). Le gros calculateur lisait cette bande (c), exécutait les jobs (d) puis transcrivait les résultats sur une autre bande (e) postposant ainsi l'impression des résultats (impression off-line ensuite par un ordinateur plus léger (f).
La notion de système d'exploitation apparaît.
Exemple : le FMS ( Fortran Monitor System)
Les étapes sLes étapes successives de l'exécution d'un programme :
- charger le compilateurli>lire le code source et le compiler
- charger l'exécutable
- lancer l'exécution
- lire et traiter les données
Au début des années 60, il y avait deux types d'ordinateurs :
⇒ Cela donnait deux lignes de produits distinctes.
Le system 360 d'IBM, une série de machines compatibles au niveau logiciel (même architecture et même jeu d'instructions) tentait de convenir aussi bien aux applications scientifiques que commerciales.
Ces machines étaient les premières à utiliser les circuits intégrés permettant une baisse de prix ; le succès fut immédiat.
Ce concept de « famille unique » a donné un SE devant être aussi efficace sur des petites machines que les grosses, avec peu ou un très grand nombre de périphériques, pour des applications commerciales ou scientifiques ⇒ SE énorme : Des millions de lignes d'assembleur écrites par des milliers de programmeurs. Cela donne des milliers de bogues !
C'est à ce moment aussi qu'est apparu le concept de multiprogrammation. La mémoire est partagée entre différents jobs. Quand l'un d'eux attend la réalisation d'une entrée/sortie, un autre job peut s'emparer du CPU. ⇒ Le taux d'utilisation avoisine les 100 %.
Autre nouveauté : le SPOOL : Simultaneous Peripheral Operation On Line . C'est la capacité d'utiliser simultanément plusieurs périphériques en ligne.
Problème ! Impossibilité de suivre le programme durant son exécution pour sa mise au point
⇒ Nécessité du temps partagé : plusieurs utilisateurs = Chacun dispose d'un terminal en ligne.
On imaginait à l'époque que les ordinateurs deviendraient d'immenses machines fournissant une puissance calcul à des centaines d'utilisateurs : le MULTICS ( Multiplexed Information and Computing Service )
C'est aussi l'époque de la percée des mini-ordinateurs tels que le DEC PDP-1 en 1961.
Le PDP-1 possédait 4 k mots de 18 bits pour 120.000 $ (5% du prix d'un IBM 7094).
D'autres lui ont succédé jusqu'au PDP-11.
C'est sur un PDP-7 que Ken Thompson a commencé à écrire une version mono-utilisateur de MULTICS qui a servi de base au système UNIX .
Le code source de UNIX a été publié et développé en plusieurs versions (incompatibles)
L'IEEE a développé un standard appelé POSIX auquel la plupart des
versions actuelles de UNIX se conforment (ainsi que d'autres systèmes)
En 1987, Andrew TANENBAUM a développé le
MINIX
un petit clone de UNIX à des fins pédagogiques.
Linus Torvald a fait une version de production :
LINUX
NB. Les notes ce chapitre doivent beaucoup à cet excellent pédagogue qu'est Andrew Tannebaum et dont voici le site personnel
Les circuits LSI Large Scale Integration ciruit contenant des milliers de transistors / mm² a conduit à la fabrication de ce qu'on appelait les micro-ordinateurs. Ils n'étaient pas très différents des PDP-11 sauf pour le prix ⇒ un individu peut posséder sa propre machine : le PC = ordinateur personnel.
1974 |
le 8080, microprocesseur 8 bits généraliste fabriqué par Intel. Gary Kildall , l'un des consultants d'Intel, a écrit un contrôleur de disquettes 8 pouces pour ce processeur puis un système d'exploitation orienté disque appelé le CP/M (Control Program for Microcomputer ) . Pensant que ce système avait peu d'avenir Intel a cédé les droits sur le CP/M à Kildall qui fonda Digital Research pour développer et commercialiser le CP/M. |
1977 |
Le CP/M est réécrit pour fonctionner sur de nombreuses plates-formes. |
1981 |
IBM PC/XT - Processeur 8088 4,77 MHz - 640 Ko max
IBM contacte Bill Gates pour son interpréteur BASIC IBM se tourne vers Bill Gates pour l'OS que celui-ci rachète ( le DOS) à un petit constructeur pour 50 000$ dit-on. Il engage ensuite Tim Paterson l'auteur du DOS pour y apporter quelques modifications -> le MS-DOS 1.0 8 Ko de code |
1983 |
MS-DOS 2.0 Les 24 Ko de code contiennent maintenant un interpréteur de commandes et des fonctions inspirées de UNIX Steve Jobs co-inventeur de l'Apple découvre l'interface graphique lors d'une visite chez Xerox Parc. L'idée est exploitée pour donner le Lisa (trop chère) puis le Machintosh d'Appel (succès) |
1985 |
L'environnement d'exploitation Windows 1.0 est considéré comme un gadget. |
1986 |
IBM PC/AT Processeur 80286 - 8 MHz - 16 Mo |
1987 |
Windows 2.0 ne fait toujours pas plus sérieux |
1990 |
Sortie du 80386 qui est un processeur 32 bits |
1990 |
Windows 3.1 et 3.11 = les premières versions réellement adoptées par les utilisateurs. Ce ne sont qu'une interface, pas un OS. Le programme est du code 16 bits. |
1993 |
Windows NT 3.1 est une version imaginé pour le monde professionnel (sécurité) |
1995 |
Windows 95 / MS-DOS 7.0
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1996 |
Windows NT 4.0
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1998 |
Windows 98 / MS-DOS 7.1 |
2000 |
Windows Me Millenium Edition
Les utilisateurs hésitent toujours à passer sur NT
Cette version a été fort décriée par les utilisateurs qui n'y on vu qu'une mise à jour mineure de Windows 98. Elle était considérée comme « peu stable ». |
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Windows 2000
«2000» au lieu de Windows NT 5.0 pour que les utilisateurs y voient un successeur
de Windows Me/9x et avoir un système d'exploitation unique.
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2002 |
Windows XP
Une nouvelle tentative pour faire oublier Windows 9x
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2007 |
Windows Vista Parmi les nombreuses nouveautés de cette version les utilisateurs aurons remarqué :
Cette version a déçu les utilisateurs car trop gourmande en ressources elle s'est avérée lente et instable ! Certains utilisateurs sont repassés à XP et bon nombre d'entreprises peu convaincues par les nouveautés de Vista n'ont pas jugé nécessaire de changer de version. |
2009 |
Windows 7
Successeur réussi de Vista, dès son installation Windows 7 semble plus rapide et est donc
perçu un produit plus performant.
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À suivre ...
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